Autant vous rassurer de suite, nous avons voté oui au tableau de subsides communaux proposés pour 2020.
Il nous semble important que les associations sportives, socio-économiques, culturelles, animations ne soient pas impactées par des relents politico politiciens.
Bien que la majorité nous répète à foison que le coût total des subsides est conséquent, très conséquent voire trop conséquent, nous estimons que c’est primordial au bon fonctionnement d’une commune.
Effectivement, comme la circulaire le prévoit, l’autorité communale doit demander des comptes sur l’usage qui est fait de ce subside afin de voir annuellement si l’association mérite encore ce subside ou pas. C’est normal et sain.
C’est plus sur la procédure que nos avis divergent
En effet, nous estimons qu’il y a une mauvaise communication et gestion des subsides à problèmes. Nous avons l’impression que l’association se retrouve devant un tribunal (même si le mot n’a pas trop plu) et que le couperet tombe sans concertation et sans explication.
Nous prenons aussi en compte la différence entre subside de traitement ( qui sert à payer des salaires) et de fonctionnement (qui sert à payer les factures).
Les explications de départ étant données, nous regrettons pour 2020 quatre décisions de la majorité prises sans concertation aucune
- Carpe diem : – 40 % ( 17000 passe à 10000 €) même si dans ce cas-ci, nous sommes conscients qu’il y a de l’argent en caisse pour voir venir. Toutefois, étant donné la présence de certains responsables communaux dans le Conseil d’Administration (dont l’ Échevin Philippe MOUTON est le vice-Président), il serait opportun de penser à employer l’argent en caisse à des projets. Ici, nous craignons que la baisse des subsides conduise à se montrer prudent et à continuer à thésauriser. A contrario, nous avons voté « contre » une rallonge du subside de 2019 de 1500 € car d’une part, le subside 2019 doit couvrir l’ensemble des dépenses et même les petits imprévus et d’autre part, la somme peut facilement être payée sans mettre en péril les comptes de l’asbl Carpe Diem

- ASBL Centre de Lecture Publique : – 16 % (26198 passe à 22000 €) sur le subside fonctionnement et suppression d’un subside de traitement de 7000 € suit à l’arrêt momentané de la Médiathèque alors que la Bibliothèque continue de louer des DVD, que le salaire est toujours à payer et que surtout la Ministre Mme LINARD (Ecolo) a décidé de prolonger la convention Point Culture (ex Médiathèque) d’un an et d’accepter, à nouveau, l’achat de DVD et CD. Cet appoint de 7000 € pour payer un salaire aurait donc , dans l’état actuel des choses, été bienvenu.

- ASBL E.D.C. : – 90 % sur un subside de traitement (de 75000 € à 7500 €). C’est ce subside qui a fait couler beaucoup d’encre durant la Commission des Finances, durant le Conseil Communal ainsi que sur les réseaux sociaux. N’ayant jamais été administrateur à l’Euro Delta Center, je peux très aisément donner mon avis sur cette baisse conséquente qui peut amener à revoir la politique de l’emploi de l’asbl. Car ici, le subside demandé est bien pour payer des salaires, non pour mettre sur le mont pour le plaisir de le mettre. J’ai bien entendu les arguments de la tripartite mais je ne les partage pas. Quoi qu’on en pense, quoi qu’on en dise, voilà 30 ans que cette asbl existe avec un C.A. dans lequel les partis d’opposition sont présents. Il n’y a jamais eu aucun débat sur son utilité, son objet social ou que sais-je… bien au contraire, beaucoup ont salué son travail et la crèche que l’asbl a ouverte. Nous parlons ici de 28 emplois, d’une crèche, d’une collaboration avec le SIDEC, de formations, d’un local informatique créé par cette asbl où de nombreuses personnes ont des formations informatiques et internet. Tout l’argumentaire ci-dessus est balayé d’un revers de main par l’argument « un trésor de guerre » d’à peu près 500 000 € quand le président actuel parle de 360 000 € (ce qui nous fait bon an, mal an un bénéfice qui atteint de 12 à 17000 € selon les chiffres de chacun). Vous m’excuserez du peu mais il ne faut pas avoir fait Math Sup pour se rendre compte que sans le subside communal, l’asbl est déficitaire et que des emplois sont en danger à moyen terme. Ceux qui ont voulu défendre ce bilan se sont vus accusés par la Majorité de conflits d’intérêts, d’avoir « surement des parts dans l’histoire c’est pas possible autrement », pire encore de Publifin local, rien que ça. Tellement facile avec ce nouveau mot à la mode « Publifin » pour jeter l’opprobre sur quelqu’un.

Ici se clôt, le chapitre des subsides.
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